7 trucs qui m’ont soûlée à Stockholm
Stockholm, c’est une ville magnifique et j’ai beaucoup aimé notre moment passé là-bas, comme je l’explique dans cet article. Mais dans la vie, rien n’est parfait, n’est-ce pas ? Il y a aussi des trucs qui m’ont soûlée quand on y était, mais comme je ne pouvais pas commencer par un article bashing, je les ai mis de côté pour plus tard. Plus tard, c’est aujourd’hui, et aujourd’hui est venu le temps de bitcher un peu sur les trucs qui m’ont gonflée à Stockholm.
1. La météo
Je vous le dis franchement : quand on arrive le vendredi midi et qu’il se met à tomber de la neige, je stresse. Mais quand je vois que la neige ne s’arrête pas de tomber et que la température continue de baisser, là, je suis furieuse. Et j’en mets plein la gueule à Stockholm parce que c’est bien connu : c’est la faute de la ville s’il fait un temps de merde. Je dis à Martin « Ouais, t’façon, Malmö c’est mieux, on aurait jamais un temps aussi foireux en avril, hein ! » ERREUR. Le truc que je ne sais pas à ce moment-là, c’est que la météo est la même partout dans le pays. Ce n’est donc pas la faute à Stockholm, c’est juste la faute à la SUÈDE, bordel.
NB : Le samedi, la météo est plus clémente, cf. article précédent.

2. Pâques
Naïve, je me dis en réservant notre week-end que Pâques ou pas, ça ne changera rien à nos plans. Stockholm est une capitale, tout reste ouvert pendant les jours fériés, n’est-ce pas ? Nan ? Nan. Environ le tiers des trucs qu’on prévoit de faire sont fermés à cause de Pâques, notamment les restos. En France, on ouvre les jours fériés car on se dit que les clients sont là, disponibles, prêts à dépenser du biff ! En Suède, les gens gagnent déjà tellement d’argent le reste de l’année qu’ils peuvent se permettre d’être pépouze pendant quatre jours à Pâques. Quatre jours. Un long week-end où toute l’Europe est en vacances et pourrait éventuellement venir visiter Stockholm, mais non, les mecs s’en foutent. Les jours fériés, c’est sacré. Pays de riches…
3. Meatballs for the people
C’est l’un des restaurants que l’on prévoit d’essayer sur les conseils des différents guides de la ville. Ces derniers ne tarissent pas d’éloges sur l’immense choix de meatballs du menu, et sur son originalité. On décide d’y aller manger juste après notre arrivée, le vendredi midi. Par chance, nous arrivons peu de temps avant le rush et nous n’avons pas à attendre. Mais là, première déception : il n’y a qu’un type de meatballs au menu le midi. Deuxième déception : ce sont des meatballs à l’agneau… Troisième déception : il n’y a clairement pas assez à bouffer dans une assiette pour un être humain de composition normale. Quatrième déception : il y a une table de connards français avec un milliard d’enfants juste derrière nous. On repart de là blasé, et en plus, on a encore faim.
4. Le métro
J’ai un gros problème avec les transports en commun. Je les évite comme la peste. Mais bon, à Stockholm, difficile de passer au travers. Alors certes, le métro stockholmois fonctionne très bien, il est pas trop moche, et il est même plutôt propre. Mais ça me rend ouf de devoir marcher jusqu’à la gare, attendre le train dans le froid, monter dans le train, attendre (et avoir mal au cœur) que le trajet passe, sortir du train, sortir de la gare, marcher jusqu’à la destination. En seulement quatre jours, je me languis de mon vélo, et je repense à mes années de banlieusarde étudiant à Paris en me disant : « plus jamais ».
5. Les gens
Vous allez me dire : « Mais enfin, Marine, tu t’attendais à quoi en visitant la capitale de la Suède ? À ce qu’il y ait trois pecnos qui y vivent et que les rues soient vides ? » Bah chais pas, ouais, peut-être. Je suis tellement habituée à la tranquillité de Malmö (qui est quand même la troisième plus grande ville suédoise, hein), que j’arrive à me persuader que Stockholm, ce sera pareil. Evidemment, ce n’est pas le cas. Je m’en rends brutalement compte quand on arrive à la station centrale en bus et qu’on doit prendre le métro jusqu’à notre AirBnB. Il y a tellement de monde que je suis un peu perdue. Le comble pour une meuf qui a vécu dans une ville de 8,5 millions d’habitants pendant deux ans et demi…

6. Les Français
Mais le pire parmi tous ces gens, c’est le nombre hallucinant de Français qui s’y trouvent. C’est limite si j’entends pas plus parler la langue de Molière que celle de Martin ! Les premiers qu’on entend sont dans le bus qui va de l’aéroport au centre-ville. La nana téléphone à sa mamie pour lui dire qu’ils sont bien arrivés à Stockholm, non mais qui fait ça, sérieux ? Après, c’est à Meatballs for the People, où trois couples de Français ont décidé de ramener leurs trente mille gosses qui font chier tout le monde à courir autour de la table. J’ai très envie de leur claquer le beignet dans ma langue maternelle mais je sais que Martin n’aime pas trop quand je m’énerve (doux euphémisme…) alors je fais un effort et je me calme. Mais malheureusement, ce ne sont pas les derniers Français que nous croisons, et pendant tout le week-end, je ne peux m’empêcher de faire une réflexion à chaque fois qu’on en voit. Vient un moment où j’arrive même à deviner : les fringues, la façon de marcher, le sac à dos, tout crie FRANÇAIS sur eux, et je suis là à marmonner « Ah bah voilà, putain, encore eux… » Bref, je suis une mégère.
7. Greasy Spoon
C’est aussi un restaurant que l’on trouve parmi les guides sur internet. Apparemment, ils ont de très bons petits-déjeuners, et comme tout le monde le sait, le petit-déjeuner, c’est le meilleur repas de la journée, alors on décide de tester. On arrive vers 10h45 le dimanche, et là, un serveur nous dit qu’il y aura de la place dans 35 minutes, il met notre nom sur la liste, et nous dit de revenir dans 35 minutes, enfin plutôt dans 32 minutes histoire d’être sûr d’être là dans 35 minutes. Je n’aime pas le principe, ça m’énerve direct (surtout que le restaurant ne prend aucune réservation, par contre ça ne les gêne pas que tu ailles voir ailleurs s’ils y sont pendant une demi-heure, enfin 32 minutes, pardon). Bref, l’appel de la bouffe étant plus fort, nous partons boire un café à deux pas de là pour tuer le temps jusqu’à notre petit-déj.
Nous revenons donc 32 minutes plus tard et nous voyons une table de deux qui se libère. Pour ceux qui ne le savent pas, je suis vraiment hyper chiante (la phrase devrait s’arrêter là) quand je vais au resto, et le placement fait partie de mes critères les plus importants. Ceci étant dit, un serveur vient nous chercher et nous installe… sur une table de six, au milieu, entre deux couples. Je me liquéfie. C’est quoi cette idée de merde ? Asseoir un couple entre quatre inconnus ? En Suède ? Pour le petit-déjeuner ? Je n’ouvre pas la bouche jusqu’à ce que l’un des deux autres couples parte. Là je dis à la serveuse qu’on se décale et elle accepte, l’air un peu surpris. Le service est lent, il leur faut 20 minutes pour préparer un thé. La bouffe est bonne, mais c’est pas non plus la folie. Les prix quant à eux sont assez élevés. En bref, un plutôt mauvais souvenir.
Sans rancune Stockholm, je reviendrai quand même <3
4 Commentaires
À la française !!! No comment !
Hahaha, sympa de voir “ma” Suède à travers des yeux francais. .La Suède que j’ ai quittée il y a bientôt 51 ans n’ existe plus. Je suis très bien en Bretagne……;) Bisous à vous tous.
Merci de ton commentaire Helena !
Hahaha… Je l’avais pas lu celui-ci… Reste donc dans ta campagne malmönaise !!!! :)