Malmö est-elle une ville dangereuse ?
Cet article a commencé à germer dans mon cerveau il y a plusieurs mois, et ça fait un moment que je travaille dessus, à collecter informations, expériences et données factuelles.
Cet article, il naît l’été dernier, en juin 2018 exactement, quand tous mes proches m’envoient des messages pour savoir si je ne suis pas en danger. Une fusillade à Malmö fait alors la une des médias français. Pour moi qui vis ici, cet évènement n’a rien de vraiment inquiétant.
Mais la question revient plus tard, dans d’autres discussions, et elle finit par me tarauder : Malmö est-elle dangereuse, vraiment ? Comment c’est d’y vivre au quotidien ? Préparez-vous à un article fleuve, car j’ai deux-trois trucs à vous dire sur le sujet.
Mon ressenti au début
La vision que j’ai de la Suède avant d’y emménager est assez neutre. Martin me dit que c’est un pays tranquille, où tu peux faire confiance à ton voisin et où tu n’es pas obligé de toujours partir du principe que la personne en face de toi essaie de te la faire à l’envers (coucou la France).
Il me dit que les hommes sont respectueux des femmes et que je n’aurai pas de problème à me trouver dans l’espace public.
À l’international, le pays n’est pas connu pour être dangereux, bien au contraire. Il y fait bon vivre, il n’y a pas eu d’attaques terroristes récemment, pas de violence qui mérite d’apparaître dans les médias étrangers, ils n’ont même pas de vrais tueurs en série, alors comme ça…
Personne ne connaît non plus la ville de Malmö, du moins pas pour être une zone de non-droit, et tout le monde a cette vision un peu idyllique du pays parfait.
Et c’est pour ça que la suite du récit va choquer, même à l’international.
Les fusillades de 2017
Dans la réalité, ce n’est pas la première fois que l’on tue des gens par balle à Malmö. Mais début 2017, une série quasiment ininterrompue de fusillades place Malmö sur le devant de la scène. Je vous ai fait la liste, c’est impressionnant :
- 3 janvier : une jeune femme de 18 ans se fait tirer dessus mais survit à ses blessures
- Le même jour, un homme est tué par balle à un autre endroit
- 6 janvier : un homme de 33 ans est tué dans son appartement
- 12 janvier : un jeune de 16 ans est tué de plusieurs balles dans la tête
- 12 février : un homme de 23 ans est tué sur l’une des places les plus populaires de la ville (à 100 m de là où j’habite) à 18h un dimanche
Ce début 2017 fait suite à une année 2016 qui a déjà été assez brutale à Malmö : 11 homicides ont eu lieu pendant l’année, et cette série dramatique prédit franchement le pire pour les mois à venir.
C’est à ce moment-là que Donald Trump, lors d’un discours en Floride, prononce la fameuse phrase « you’re looking at what’s happening last night in Sweden » (« voyez ce qui s’est passé hier soir en Suède »). Sauf qu’il ne dit pas ça en rapport aux fusillades mais à cause d’un programme qu’il a regardé sur Fox News à propos de la criminalité en Suède et qui lui permet de critiquer la politique d’immigration du pays.
Toujours est-il que les médias se tournent alors vers la Suède, et qu’il n’est pas difficile, à ce moment précis, de trouver des exemples de violence extrême.
La fusillade de juin 2018
Un an et demi plus tard, lundi 18 juin 2018, la Suède, et plus particulièrement Malmö, revient sur le devant de la scène à cause de ses violences. Cette fois-ci, la nouvelle va faire la une de tous les médias français et provoquer un petit vent de panique parmi mes proches.
6 personnes sont visées dans une attaque par armes à feu à leur sortie d’un cybercafé en plein centre de Malmö. Trois d’entre elles décèdent des suites de leurs blessures. Il s’agit de trois hommes de 19, 27 et 29 ans.
L’attaque se déroule aux environs de 20h, à seulement une centaine de mètres d’une station de police. Une quinzaine de coups sont tirés avec des armes automatiques. À cause de cette violence hallucinante, la nouvelle traverse les frontières et fait le tour des médias français :
- Le Monde
- Le Parisien
- France 24
- Le Point
- Et tous les autres
Un problème de gangs
Ma famille et mes amis flippent pour une raison simple : ils entendent le mot « fusillade ». Instinctivement, ils pensent à une attaque terroriste. Ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’ici, à Malmö, fusillade rime avec gangs, et que les gens lambda comme nous n’ont pas particulièrement peur des gens qui s’entretuent.
Car oui, à Malmö, tout le monde est au courant : depuis quelques années, des gangs se butent la tronche à coup de fusillades. Le trafic de drogue bat son plein, l’accès aux armes n’est pas franchement difficile, et les gangsters se font la guerre.
Toutes les attaques dont les journaux parlent sont liées à des gangs. Et tous les individus arrêtés sont déjà connus des services de police.
La police n’a pas de mal à savoir qui fait quoi, mais elle a du mal à trouver des preuves tangibles, et ce n’est pas un phénomène nouveau : en 2012 déjà, elle lance l’opération Alfred, qui vise à résoudre la vague de morts par armes à feu qu’a subi Malmö l’année précédente (8 au total).
Ce qui prouve d’ailleurs que cette montée de la violence commence avant la crise des réfugiés de 2015 (coucou l’extrême droite).
Le plus gros problème de la police suédoise, qui n’est d’ailleurs pas inhérent à la Suède mais lié au type de crimes, c’est son incapacité à résoudre les enquêtes.
Comme souvent lorsqu’il s’agit de crime organisé, les témoins se taisent et personne ne laisse de trace. Les criminels ne sont pas jugés, laissant flotter un sentiment d’impunité partout où ces violences ont lieu.
Taxikriget
L’un des derniers épisodes marquants dans la série des shootings à Malmö, est d’ailleurs une histoire qui dure depuis des années. Ce mercredi 12 décembre 2018, sur Södra Skolgatan, il est 8h30 du matin quand Saleh Hadri, un homme d’une cinquantaine d’années, se fait exécuter en pleine rue, à deux pas d’une école.
Ce gars-là n’est pas n’importe qui. La police le qualifie comme un des plus gros criminels de Malmö. Il est lié à la guerre des taxis, taxikriget en suédois, qui sévit depuis des années dans la ville. En 2016, Saleh Hadri a échappé à une tentative d’assassinat. Il a pris plusieurs balles mais s’en sort miraculeusement.
Lorsqu’il est tué en décembre dernier, il est évidemment bien connu de la police, et notamment poursuivi pour trafic d’armes et de stupéfiants, et pour meurtre. Parce que la guerre des taxis, malgré son nom rigolo, n’a rien de drôle du tout.
L’histoire commence il y a un peu plus de dix ans, alors que deux hommes du Moyen-Orient décident de monter une entreprise de taxis ensemble. L’idée, c’est de proposer toutes les courses à l’intérieur de la ville à un tarif fixe : 59 kr. La compagnie s’appelle Taxi 23.
Mais les deux hommes se disputent. Chacun des associés décident de faire entrer dans le jeu un nouveau partenaire. Des deux côtés, les pièces rapportées sont essentiellement connues pour leur violence, et c’est là que la guerre commence.
L’un des nouveaux partenaires se fait exécuter lors de son premier jour au bureau. Nous sommes en 2011. Les violences se poursuivent, les taxis brûlent à travers Malmö, les protagonistes tombent les uns après les autres et bientôt, il ne reste qu’une team.
Mais ça ne signifie pas la fin de la guerre des taxis. Les deux associés restants finissent eux aussi par se disputer. L’un d’eux est Saleh Hadri, qui perdra la vie le 12 décembre 2018.
Taxikriget constitue l’un des pans de la violence à Malmö. Beaucoup d’incidents leur sont imputés, avec ou sans preuve directe. Mais ils ne sont pas les seuls derrière tous les shootings que la ville connaît. Cet article d’Aftonbladet (2018) dénombre 17 gangs définis par la police à Malmö. Ce sont eux qui tuent ici.
La plupart de ces groupes sont constitués de personnes qui ont grandi ensemble et qui se connaissent depuis longtemps. Et la plupart de ces groupes sont évidemment liés au trafic de drogue.
Les statistiques
Que disent les statistiques ? Comme l’explique cet article, les chiffres sont difficilement lisibles en ce qui concerne les décès violents car parfois mal catégorisés. Les statistiques sont assemblées par région, ce qui n’aide pas non plus à distinguer des tendances plus localisées.
Mais il y a quelques années, le criminologue Sven Granath a rassemblé les données de 2011-2013 sur les trois villes principales de Suède que sont Stockholm, Göteborg et Malmö, et a rapporté les chiffres au millier d’habitants comme il est commun de le faire pour ce genre de comparaison.
Malmö arrive en tête de liste avec 1,9 décès violents par millier d’habitants, alors que Stockholm et Göteborg sont à 1,3. En 2016, Malmö monte à 3,4. Il faut quand même rappeler que ces chiffres ne sont rien par rapport aux villes les plus violentes du monde (ex : Chicago était à 28 pour mille habitants en 2016 !).
Je me suis amusée à faire le tour des statistiques officielles récentes (BRÅ dans ce cas précis), et j’ai combiné dans un seul et même tableau les chiffres pour Malmö pour les violences et meurtres avec armes à feu. Voilà ce que ça donne :

Je me suis focalisée sur les agressions avec armes à feu car c’est l’une des particularités de la violence à Malmö qui revient le plus souvent dans les médias, et je voulais savoir si, effectivement, ce genre de crime avait augmenté.
Entre 2010 et 2013, le nombre de meurtres, tentatives de meurtres et agressions par armes à feu baisse avant de remonter fortement à partir de 2014. Le pic de la courbe, c’est 2017, avec un total de 79 victimes.
Selon Sven Granath, l’accès aux armes à feu est particulièrement facile à Malmö, porte d’entrée de nombreux trafics qui se font sur le territoire suédois. La majorité de ces armes viennent des Balkans et la police a du mal à faire face à ce flux.
Les bombes
Il n’y a cependant pas que les armes à feu qui définissent la violence à Malmö. Il y a aussi les bombes, qui explosent régulièrement à travers la ville. À l’heure où j’écris ces lignes, mi-mai 2019, on compte 13 explosions depuis le début de l’année.
La plupart visent des commerces locaux, mais certaines sont aussi placées dans des immeubles, dans des cages d’escalier et visent des individus. Par chance, personne n’a encore été tué, ni même gravement blessé par ces bombes.
Tout comme les fusillades, la plupart des bombes ont un rapport avec les gangs et le trafic. Mais à l’inverse d’une arme à feu, le champ d’impact d’une bombe est évidemment plus large et bien moins prévisible.
Pour la police aussi, l’enquête se complique lorsqu’il s’agit d’une bombe puisque la détonation détruit instantanément les preuves. Résultat : même si des suspects sont placés en garde à vue, ils sont rarement jugés.
Je pense que ces explosions contribuent davantage au climat d’insécurité rapporté par les médias que les fusillades. Mêmes si ces bombes n’ont encore tué personne, le rythme auquel elles explosent est inquiétant pour une petite ville comme Malmö (300 000 habitants seulement).
Ces incidents touchent aussi quasiment tous les quartiers de la ville, il n’y a plus vraiment d’endroits où l’on peut se dire « ça n’arrivera jamais ici » (bon ok, peut-être à Västra Hamnen).
Ajouté à ça le rayon d’impact d’une bombe comparée à une fusillade et vous avez la recette pour faire flipper toute une communauté.
Les gens ont-ils peur ?
Maintenant que vous avez les faits, il faut aborder le ressenti des habitants. Les gens ont-ils peur de sortir dans la rue, d’aller manger au restaurant, ou tout simplement d’habiter dans un quartier où il y a eu des incidents ?
La réponse simple est non. La plupart des gens avec qui je discute de ça me rigolent au nez en me disant qu’il s’agit juste d’une question de perspective. Rares sont ceux qui ne se sentent pas en sécurité à Malmö.
Je pose la question à mes amis français d’abord. Pour tous, le danger à Malmö n’est rien comparé à ce qu’il peut se passer dans les grandes villes françaises. Evidemment, notre opinion se trouve biaisée par les attaques terroristes que notre pays a connues.
Personnellement, j’ai peur quand je me balade dans Paris à cause de ça. J’ai peur de me trouver au mauvais endroit au mauvais moment.
Et puis nous, les filles, ne pouvons nous empêcher de comparer notre situation dans l’espace public : dans l’ensemble nous nous sentons très rarement, voire jamais menacées lorsque nous nous baladons dans la rue en Suède, seule ou accompagnée. Ce n’est pas franchement le cas en France.
Je pose la même question à tous les Suédois que je fréquente : amis, collègues, élèves. Tous me répondent la même chose : oui, la violence à Malmö a augmenté et ce genre d’incidents, ces guerres de gangs, étaient complètement impensables il y a encore dix ans. Mais personne n’a peur.
Les gens comprennent bien qu’ils ne sont pas visés directement par ces attaques, et ils ne changent pas du tout leur comportement ou leur manière de vivre à cause des fusillades et explosions.
Il faut quand même que je vous avoue quelque chose : il y a un truc en ce moment-même qui me fait un peu peur. Ce sont mes voisins. Le bonhomme qui vit au-dessus de chez nous semble être connecté à des trucs pas très clairs, il y a des va-et-vient permanents et des gens de l’extérieur qui montent à l’étage quasiment tous les weekends. Il a aussi tendance à hurler sur ma voisine et à jeter tout objet se trouvant à sa portée quand il est énervé.
J’irais bien lui dire de fermer sa gueule mais j’ai extrêmement peur qu’il m’agresse ou qu’il se venge plus tard. Je fais tout pour qu’il ne voie pas notre visage et qu’il ne sache pas qui nous sommes car je suis persuadée qu’il traîne avec des gens franchement louches capables justement de ce genre de crimes que l’on voit partout dans les journaux.
C’est vraiment la seule chose qui m’angoisse à Malmö, et ce n’est pas franchement lié à Malmö même, plutôt à un individu en particulier. Mais la peur est assez forte pour me pousser à déménager. Nous quittons l’appartement mi-juin pour ne plus avoir à subir ça.
Et les non-habitants
Ce qui est le plus intéressant dans le sentiment de sécurité et d’insécurité à Malmö, c’est la manière dont ceux qui n’y habitent pas imaginent la ville.
Prenons par exemple les Danois. De l’autre côté du pont de l’Öresund, les habitants perçoivent Malmö comme une réplique de leurs quartiers les plus craignos, mais à l’échelle d’une ville.
Les Danois n’envisagent plus d’aller y habiter pour avoir la vie moins chère, à cause de la réputation que l’endroit s’est forgée ces dernières années. La plupart d’entre eux utilisent le mot shithole (trou à rat) pour décrire la ville dans laquelle j’habite.
C’est un peu la même chose qui se passe avec les gens qui viennent tout juste de s’installer à Malmö. Ils ont entendu parler des shootings et des bombes, et n’osent pas rentrer seuls le soir.
Il ne s’agit pas seulement d’étrangers, mais bien souvent de Suédois, qui ont vécu ailleurs et reviennent tout juste à Malmö. L’image qu’ils ont de la ville est celle d’une grosse no-go zone où tout peut arriver.
Il n’est pas vraiment difficile de trouver la raison derrière cette réputation : oui, le nombre d’incidents à Malmö est élevée, et oui, les articles de presse qui relatent ces incidents se succèdent à un rythme effréné.
Pourtant, le sentiment d’insécurité n’est pas franchement flagrant. Vous trouverez toujours des gens qui n’osent pas mettre les pieds à Möllan ou qui sont secoués voire traumatisés par ce qui se passe à Malmö, mais dans l’ensemble, la population ne semble pas tétanisée par tout ça.
Elle s’est habituée aux nouvelles pas très glorieuses que rapportent les journaux, et vaque à ses occupations sans se mêler des gangsters qui s’entretuent.
Le paradoxe de Malmö se trouve justement là : entre des médias qui dépeignent la ville en proie à une violence extrême, et de l’autre côté, un quotidien tranquille et un sentiment de sécurité franchement bien installé. Moi, j’ai choisi mon camp : celui de me sentir bien dans une ville qui mérite qu’on lui accorde sa confiance.
20 Commentaires
Très très bon article !
Merci Audrey !
À mettre en parallèle de ton article de juin 2017 “dix bonnes raisons de vivre à Malmo”…
Comme un peu partout dans le monde, la violence augmente ou baisse selon les mœurs et la politique menée localement.
Oui c’est une bonne comparaison à faire :D
Ca donne pas vraiment envie quand même….malgré ce paradoxe entre la violence et la tranquillité de la ville.
T’as bien vu que ça craignait rien quand tu es venue :)
Bon OK alors peut-être que je viendrai vérifier tes infos un jour ;) ! (déformation professionnelle : je vérifie les sources :) )
Tu viens quand tu veux ma tata ! On ira faire un tour dans les quartiers sensibles de Malmö ahah
Malmö, c’est d’la bombe bébé
J’aurais pas mieux dit :D
Merci pour ce témoignage sincère. J´espère que là où vous irez habiter vous trouverez des voisins synpas
Merci à vous d’être passé sur le blog :)
Article sympa juste avant notre à Malmö. Mais on te fait confiance
Bonjour,
Je viens tout juste de m’installer à Malmö pour un job, avec ma femme et mon bébé. Pour les 4/5 jours passés ici, nous sommes choqués par le sentiment de sécurité qui règne au centre-ville comparé à Montpellier où il ne fait pas toujours bon traîner, même en plein jour. A voir comment ce sentiment évolue au cours du temps.
Bonjour,
Je lis votre article car je suis quelqu’un qui a tres peur en general. Je vais m’installer a Malmö dans deux semaines et travaille tard le soir, j’ai peur de rentrer seule chez moi vers minuit… Etes-vous sure que ces crimes ne sont liés qu’a des gangs ? Pourquoi une jeune fille de 16 ans s’est alors pris une balle dans la tronche ?
Franchement ca fait peur et j’hesite a demenager vite autre part pour me sentir en securité… Pourrions-nous discuter par email? Merci, cordialement, nathalie
<>….neuf fois sur dix ce sont des reglements de comptes entres gangs…..Malmö ou stockholm meme mode operatoire…quand ce n´est pas les chefs qui s´entretuent c´est leurs femmes ou un membre de leurs familles qui trinquent …
Bonjour, je vous ai envoyé un mail la semaine dernière car les commentaires ne fonctionnaient pas. L’avez-vous reçu ?
tout ca est le résultat d’une politique lâche et incompétente surtout par le grand complexe d’infériorité et leur besoin de se vanter des sociaux-démocrates accompagnés des parasites de verts-miljöparti
Bonjour Marine, J’ai lu attentivement votre article très intéressant et merci pour toutes ces précisions.
Nous sommes une famille dont 3 enfants (adolescents) . Nous souhaiterions vivre en Suède. Il est vrai que nous ne connaissons pas le pays , dans quels conditions peut on louer un appartement , le travail , l’école pour nos enfants, ce sont des questions cruciales que nous nous posons. Si vous pouviez nous éclairer et m’envoyer un message personnel. Je vous en remercie.
Notre départ depuis Paris serait très prochainement.
Merci
Lina
Bonjour Lina,
Merci de votre passage sur le blog. Mon site n’a pas vraiment vocation à guider les gens dans leur expatriation, je vous conseille donc de regarder sur La Suède en kit qui a justement été créé pour ça. Bon courage pour votre projet.